Toi et moi tu sais c’était compliqué
On a commencé je crois par un coup de pied
Tout de suite après on s’est embrassés
C’était vraiment trop bon on s’est entre tués
Pour nous ça a été directement l’enfer
Au grand réjouissement de Monsieur Lucifer
Mais quand il nous a vus nous enlacer
Il a supplié Dieu de nous prendre à ses cotés
Dieu a accepté on est au Paradis
Quel ennui ce lieu les gens sont trop gentils
De désespoir je t’arrache les cheveux
Et tu me colles un pain entre les deux yeux
Les anges horrifiés nous supplient d’arrêter
Ils essaient à tout prix de nous séparer
Ils ont mal évalué notre potentiel
Et j’en profite pour saigner ce pauvre Gabriel
C’en est trop nous crie Dieu vous êtes déjantés
Je vous ai observés dès votre arrivée
J’en ai parlé à Satan, on a tranché
Vous êtes insupportables, on va vous séparer
Oh non je suis seule et désemparée
Mais cela ne cessera t’il donc jamais
Je me retrouve seule et sans mon compère
J’attendrai ici qu’il vienne me retrouver
De toutes façons je n'bougerai pas...
d'ici de mon plein gré.
Si vous ne voulez plus de moi...
faudra vous accrocher.
Vous pouvez quand même essayer...
vous pouvez marchander.
Je me fou de c'que vous pensez...
rien ne peux m'arrêter.
J'ai établi un plan d'enfer...
et je vais m'y tenir.
J'en ai parlé à ma grand mère...
et ça l'a bien fait rire.
Si vous voulez que l'on m'enterre...
autant vous prévenir,
J'ai déjà vécu en enfer...
je saurai revenir !
On a fini sur le trottoir
On a fini sans un regard
On a fini sans le vouloir
On a fini dans le désespoir
On a fini sur le trottoir
On a fini sans un regard
On a fini sans le vouloir
On a fini dans le désespoir
Nos poches sont des passoires
L’argent ne reste jamais
A force de ne plus croire
On a cessé d’exister
Ne nous faites pas croire que
Rien n’est décidé
Ne nous faites pas croire que
Tout n’est pas joué
Ne nous faites pas croire que
La vie est à coté
Ne nous faites pas croire que
Quelqu’un va nous aider
Nos poches sont des passoires
L’argent ne reste jamais
A force de ne plus croire
On a cessé d’exister
On a fini sur le trottoir
On a fini sans un regard
On a fini sans le vouloir
On a fini dans le désespoir
On a fini sur le trottoir
On a fini sans un regard
On a fini sans le vouloir
On a fini dans le désespoir
Travestissant nos âmes meurtries par vos mensonges
N’attendant rien de vous que l’absolu silence
Nous gravirons ensemble les marches d’outre tombe
Répandre dans vos rangs nos frères d’inconstance